Organes: Poumon, type à petites cellules - Spécialités: Thérapies Ciblées

Étude STIMULI : Étude de phase 2, randomisée évaluant un traitement de consolidation par nivolumab et ipilimumab après une chimioradiothérapie, chez des patients ayant un cancer du poumon à petites cellules de stade limité. Au moment du diagnostic, 30% des patients atteints d’un cancer du poumon à petites cellules (SCLC) présentent une maladie de stade limité. L’association chimiothérapie plus radiothérapie thoracique constitue l’approche thérapeutique standard en cas de SCLC de stade limité. Différentes études suggèrent qu’une infiltration accrue de la tumeur par des cellules immunitaires est associée à une meilleure survie. Le nivolumab et l’ipilimumab, deux anticorps, ciblent non seulement des récepteurs de l’immunité cellulaire différents, mais régulent aussi des voies inhibitrices distinctes. L’objectif de cet essai est d’évaluer la survie globale et la survie sans progression avec un traitement de consolidation par le nivolumab et l’ipilimumab après chimio-radiothérapie en cas de cancer du poumon à petites cellules de stade limité. Les patients seront répartis aléatoirement en 2 groupes : Les patients du groupe A (traitement de consolidation) recevront une immunothérapie qui se déroulera en deux phases après la chimio-radiothérapie et irradiation crânienne prophylactique. Lors de la phase d’induction, les patients recevront du nivolumab par voie intraveineuse (IV) pendant 30 minutes, puis de l’ipilimumab par voie intraveineuse (IV) pendant 90 minutes. Ces injections auront lieu une fois toutes les trois semaines, en quatre cures. Lors de la phase d’entretien, les patients recevront du nivolumab par voie intraveineuse (IV) pendant 30 minutes une fois toutes les 2 semaines, pendant au maximum 12 mois après le début de la phase d’entretien. Les patients du groupe B (d’observation) ne recevront pas de traitement d’immunothérapie après la chimio-radiothérapie et irradiation crânienne prophylactique. Les patients des deux groupes seront suivis pendant 5 ans et auront une évaluation radiologique par CT scan toutes les 9 semaines pendant les 18 premiers mois puis toutes les 12 semaines jusqu’à la 2ème année puis tous les 6 mois la 3ème et 4ème année et à 5 ans.

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Étude 1129.224 : étude de phase 1 non-randomisée visant à évaluer la dose maximale tolérée du nintédanib plus docétaxel hebdomadaire chez des patients ayant un adénocarcinome du poumon localement avancé ou métastatique après l’échec d’une chimiothérapie de première ligne à base de platine. La chimiothérapie de première ligne pour les patients ayant un adénocarcinome de poumon localement avancé ou métastatique est à base de platine. Néanmoins, certains patients ont des échecs à cause des résistances ou des toxicités. Dans ces cas, une chimiothérapie de deuxième ligne est réalisée avec des médicaments comme le docétaxel, qui peut être utilisé seul ou en combinaison avec d’autres molécules. Le nintédanib permet de réduire la croissance et la propagation des cellules cancéreuses et de supprimer l’apport sanguin qui permet aux cellules cancéreuses de se développer. L’objectif de cette étude est d’évaluer la dose maximale tolérée du nintédanib associé au docétaxel hebdomadaire chez des patients ayant un adénocarcinome de poumon avancé localement ou métastatique après l’échec d’une chimiothérapie de première ligne à base de platine. Le traitement de l’étude comprendra 4 niveaux : Niveau 0 : les patients recevront du nintédanib par voie orale (PO) à basse dose avec du docétaxel en perfusion IV. Niveau 1 : les patients recevront du nintédanib PO à dose intermédiaire avec du docétaxel IV. Niveau 2 : les patients recevront du nintédanib PO à dose élevée avec du docétaxel IV. Niveau 3 : les patients recevront du nintédanib PO à dose élevée en continu avec du docétaxel IV. Il s’agit d’une étude d’escalade de dose.

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AbbVie MAJ Il y a 4 ans

Étude M14-361 : étude de phase 1-2 randomisée visant à déterminer la dose maximale tolérée et la dose recommandée pour la phase 2 du véliparib associé au carboplatine et à l’étoposide chez des patients ayant un cancer du poumon à petites cellules de stade avancé et naïfs de traitement. [essai clos aux inclusions] Le cancer du poumon à petites cellules prend naissance dans les cellules qui tapissent les bronches situées au centre des poumons. Il y a deux types principaux de cancer du poumon non à petites cellules : le carcinome à petites cellules et le carcinome mixte à petites cellules. Le traitement standard se fait généralement par chimiothérapie et/ou radiothérapie, mais il est nécessaire de trouver des alternatives de traitements provoquant moins d’effets secondaires. Le véliparib est un agent anticancéreux inhibiteur de PARP. Il a été montré dans les études précédentes qu’il a la capacité d’empêcher la réparation de l’ADN dans les cellules tumorales et de les sensibiliser à d’autres traitements, comme les chimiothérapies ; d’où l’intérêt d’utiliser le véliparib pour avoir un effet antitumoral synergique. L’objectif de cette étude est de déterminer la dose maximale tolérée et la dose recommandée pour la phase 2 du véliparib associé au carboplatine et à l’étoposide chez des patients ayant un cancer du poumon à petites cellules de stade avancé et naïfs de traitement. Les patients seront répartis de façon aléatoire en 3 groupes. Les patients du premier groupe recevront du véliparib, 2 jours avant le carboplatine, pendant les 5 premiers jours de cures de 3 semaines, associé au carboplatine, administré toutes les 3 semaines et à l’étoposide, pendant les 3 premiers jours des cures de 3 semaines. Ils recevront ensuite un traitement d’entretien avec du véliparib seul. Les patients du deuxième groupe recevront du véliparib 2 jours avant le carboplatine, pendant les 5 premiers jours de cures de 3 semaine, associé au carboplatine, administré toutes les 3 semaines et à l’étoposide pendant les 3 premiers jours de cures de 3 semaines. Ils recevront ensuite un traitement d’entretien avec un placebo seul. Les patients du troisième groupe recevront un placebo 2 jours avant le carboplatine, pendant les 5 premiers jours de cures de 3 semaines, associé au carboplatine, administré toutes les 3 semaines et à l’étoposide pendant les 3 premiers jours de cures de 3 semaines. Ils recevront ensuite un traitement d’entretien avec un placebo seul. Les patients seront suivis pendant environ 2 ans.

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Étude 1129.224 : étude de phase 1 non-randomisée visant à évaluer la dose maximale tolérée du nintédanib plus docétaxel hebdomadaire chez des patients ayant un adénocarcinome du poumon localement avancé ou métastatique après l’échec d’une chimiothérapie de première ligne à base de platine. [essai clos aux inclusions] La chimiothérapie de première ligne pour les patients ayant un adénocarcinome de poumon localement avancé ou métastatique est à base de platine. Néanmoins, certains patients ont des échecs à cause des résistances ou des toxicités. Dans ces cas, une chimiothérapie de deuxième ligne est réalisée avec des médicaments comme le docétaxel, qui peut être utilisé seul ou en combinaison avec d’autres molécules. Le nintédanib permet de réduire la croissance et la propagation des cellules cancéreuses et de supprimer l’apport sanguin qui permet aux cellules cancéreuses de se développer. L’objectif de cette étude est d’évaluer la dose maximale tolérée du nintédanib associé au docétaxel hebdomadaire chez des patients ayant un adénocarcinome de poumon avancé localement ou métastatique après l’échec d’une chimiothérapie de première ligne à base de platine. Le traitement de l’étude comprendra 4 niveaux : Niveau 0 : les patients recevront du nintédanib par voie orale (PO) à basse dose avec du docétaxel en perfusion IV. Niveau 1 : les patients recevront du nintédanib PO à dose intermédiaire avec du docétaxel IV. Niveau 2 : les patients recevront du nintédanib PO à dose élevée avec du docétaxel IV. Niveau 3 : les patients recevront du nintédanib PO à dose élevée en continu avec du docétaxel IV. Il s’agit d’une étude d’escalade de dose.

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IFCT-0802 CPC : Essai de phase 2-3 randomisé comparant l’efficacité des chimiothérapies de type PCDE (cisplatine, cyclophosphamide, épidoxorubicine, étoposide) ou PE (cisplatine, étoposide), associées ou non à du bévacizumab, chez des patients ayant un cancer bronchique à petites cellules. [essai clos aux inclusions] L’objectif de cet essai est d’évaluer l’apport du bévacizumab à un traitement de chimiothérapie standard, chez des patients ayant un cancer bronchique à petites cellules. Les patients recevront tout d’abord, soit une chimiothérapie de type PCDE, soit une chimiothérapie de type PE. La chimiothérapie PCDE comprendra une perfusion d’épidoxorubicine le premier jour, une perfusion de cyclophosphamide et de l’étoposide les trois premiers jours et une perfusion de cisplatine le deuxième jour. La chimiothérapie PE comprendra une perfusion d’étoposide les trois premiers jours et une perfusion de cisplatine le deuxième jour. Les traitements seront répétés au bout de trois semaines, pour réaliser une deuxième cure. Après la deuxième cure, les patients auront un bilan tumoral. Les patients répondeurs au traitement poursuivront l'essai et pourront recevoir jusqu’à quatre cures supplémentaires de la chimiothérapie qu'ils ont déjà reçue. Par ailleurs, ces patients seront répartis de façon aléatoire en deux groupes de traitement. Les patients du premier groupe recevront un traitement par bévacizumab, administré en perfusion toutes les trois semaines pendant deux ans, en absence de rechute. Les patients du deuxième groupe ne recevront pas de bévacizumab mais pourront recevoir, en cas de réponse complète, une radiothérapie cérébrale trois semaines après la fin du traitement. Au cours de l’essai, les patients compléteront des questionnaires sur la qualité de vie avant, pendant et après le traitement. Les patients seront suivis tous les trois mois après la fin du traitement. Dans le cadre de cet essai, les patients participeront également à une étude associée demandant deux prises de sang, avant le début du traitement et au bout de deux mois de traitement. Un échantillon de tumeur déjà prélevé sera également conservé.

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2B3-101CR001 : Essai de phase 1-2a, visant à évaluer l’innocuité, la tolérance et les propriétés pharmacocinétiques du 2B3-101 (chlorhydrate de doxorubicine sous forme liposomale glutathion-pégylée) seul ou associé à du trastuzumab, chez des patients ayant une tumeur solide et des métastases cérébrales ou un gliome malin récidivant. [essai clos aux inclusions] L’objectif de cet essai est d’évaluer l’innocuité, la tolérance et les propriétés pharmacocinétiques du 2B3-101, chez des patients ayant une tumeur solide et des métastases cérébrales ou un gliome malin récidivant. Cet essai sera divisé en deux parties. Lors de la première étape, la dose maximale tolérée (DMT) du 2B3-101 sera déterminée dans deux groupes de patients : Dans le premier groupe, les patients, ayant une tumeur solide avec métastases cérébrales ou ayant un gliome malin récidivant, recevront une perfusion de 2B3-101. Dans le deuxième groupe, les patientes ayant un cancer du sein HER2-positif et des métastases cérébrales recevront une perfusion de 2B3-101 associé à une perfusion de trastuzumab. Lors de la deuxième étape, les patients recevront une perfusion de 2B3-101 à la dose précédemment déterminée. Les patients seront répartis en quatre groupes selon le type de tumeur associé à des métastases cérébrales : cancer du sein, cancer du poumon à petites cellules, mélanome, ou gliome malin. Le traitement sera répété toutes les trois semaines et sera poursuivi en absence de rechute ou d’intolérance. Des bilans sanguins seront réalisés régulièrement pendant l’essai et des examens cardiologiques comprenant notamment des ECG seront réalisés chez les patients recevant le 2B3-101 associé au trastuzumab.

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